– Road trip NYC → MAINE –

– Road trip NYC → MAINE –

Résumé en images de quelques journées passées dans ce très bel état du Maine, paradis des amateurs de homard et de panoramas maritimes époustouflants.

En bonus, quelques bonnes adresses de bars, restaurants et B&B !

Day 1: New York City to Portland, Maine

  • Départ de NYC en début d’après-midi
  • Très longue route (+ de 6 heures…) et arrivée à PORTLAND en début de soirée
  • Diner au DUCK FAT, où la qualité est au rendez-vous !

Déambulation sur les quais de PORTLAND, calmes côté mer mais très agités côté bars (fin de semaine oblige…)

Day 2: Exploring Portland and Coastal Maine

Matinée

  • Découverte de PORTLAND et de ses vieux quartiers résidentiels
  • Farmers market
  • Exploration de Old Port district/Congress street et portes ouvertes au port !

Déjeuner dans un très bon diner, BECKY’S

Après-midi

  • Portland Head Light and Fort Williams Park
  • Route panoramique vers ROCKLAND
  • Arrivée à CAMDEN

Soirée

Day 3: Exploring Acadia National Park

Matinée

  • Direction l‘ACADIA NATIONAL PARK !

Fin d’après-midi

Day 4: Bar harbor to Boston, Massachusetts

Matinée

  • promenade dans BAR HARBOR

Fin de matinée : départ pour BOSTON

  • KENNEKBUNKPORT
  • OGUNQUIT
  • CAPE PORPOISE

Fin d’après-midi

  • au revoir le MAINE et bonjour le MASSACHUSSETS ! Nous arrivons en toute fin d’après-midi à BOSTON
  • Promenade nocturne
  • Petit verre et nachos au THE 21st AMENDENT 
  • Tapas au BARCELONA
  • Nuit AirBnB

Day 5: Boston, Massachusetts to New York City

Matinée

Après-midi

  • arrêt à CAMBRIDGE afin de visiter la célèbre université d’HARVARD
  • Puis route retour vers NEW-YORK
– La mer d’Aral –

– La mer d’Aral –

©Stihia Festival

La mer d’Aral est une vaste étendue d’eau salée coincée entre deux pays d’Asie Centrale : le Kazakhstan au nord, et l’Ouzbékistan au sud

Cet immense lac (deux fois la surface de la Belgique), alimenté par les fleuves Amou-Daria et Syr-Daria , était, en 1960 la quatrième plus grande étendue d’eau intérieure au monde.

De nombreuses villes prospéraient autour de ses rivages, notamment grâce à la pêche. Celle-ci fournissait 10% du caviar soviétique et faisait vivre 60 000 pêcheurs et leurs familles.

Mais, en quelques années, la surface de la mer d’Aral s’est trouvée réduite comme peau de chagrin.

Avec la diminution de la surface de la mer, on ne compte désormais qu’environ 4 000 tonnes de poisson pêchées chaque année, contre plusieurs centaines de milliers dans les années 1950, et de nombreux villages ont été abandonnés. La population doit faire face aux conséquences économiques et sanitaires d’un bouleversement environnemental causé par l’homme.

Que s’est-il passé ?

En 1960, les Soviétiques décident de cultiver les vastes steppes du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan et de les transformer en champs de coton et de blé.

Plus de 8 millions d’hectares sont dédiés à l’agriculture irriguée (coton et riz) dans cet écosystème absolument inadapté. En effet, la steppe est aride ou semi-aride tandis que le coton est une plante de climat tropical humide.

La catastrophe est planifiée, réalisée consciemment par les bureaucrates soviétiques, le caractère inévitable du dessèchement de l’Aral est clair pour tout le monde dès 1968. Mais iI s’agit avant tout de multiplier les quotas de production de l’Union Soviétique, quitte à sacrifier paysages et populations. 

Les eaux de l’Amou-Daria, du Syr-Daria et de leurs affluents sont détournées au profit des canaux d’irrigation construits trop vite, sans procédure d’étanchéification, ni système de drainage efficace.

Une utilisation massive d’intrants chimiques à vocation agricole entraine la pollution de tous les circuits de l’eau.

En 1970, la mer d’Aral avait déjà perdu 9/10e de sa surface. Son taux de salinité grimpe.  Saturée en sel et en pesticides, elle devient un poison et des millions de poissons y meurent, dont 20 espèces endémiques. L’élargissement du désert nuit en outre à la survie des autres espèces animales.

L’humanité n’est pas en reste, l’eau est saturée en substances nocives, les cas de cancers se multiplient et la mortalité infantile explose.

C’est ainsi qu’une suite d’absurdités conduit à la plus grande catastrophe écologique du XXème siècle : une tragédie pour de multiples espèces animales et pour 40 millions d’humains.

Quelles perspectives ?

Le gouvernement Kazakh, indépendant après la chute de l’URSS en 1991,  passe un accord avec la Banque Mondiale, et obtient un subside de 85 millions de dollars qui permet de construire un barrage , ainsi que plusieurs ouvrages de régulation d’eau. Ce barrage, dressé entre les deux bassins auxquels s’est réduite la mer d’Aral, est construit à partir de 1989, afin d’empêcher les eaux apportées par le Syr-Daria de se perdre dans le sud.

En parallèle, des espèces de poissons sont réintroduites . L’ensemble du dispositif est mis en route en 2005, et la mer d’Aral se remplit à nouveau, à un rythme qui étonne les experts par sa rapidité. Et enfin, en 2006, les pêcheurs ramènent plus de 2000 tonnes de poissons dans leurs filets.

« Les différents travaux ont permis d’ajouter environ 1,3 milliard de mètres cubes aux quelque 3 milliards qu’apportait annuellement le Syr Daria », annonce fièrement Joop Stoutjesdijk, coordonateur de l’intervention de la Banque mondiale.

Aujourd’hui, dans certains endroits autrefois désolés et conquis par l’herbe folle, le clapotis des vagues se fait à nouveau entendre. Et des bateaux de pêche ont repris la mer, ramenant à nouveau limandes, daurades et barbeaux vers le port. Certes on est encore loin des 60 000 tonnes annuelles d’un passé relativement récent, mais l’espoir renaît.

Mais l’avenir n’est pas si rose…

La construction du barrage prive en effet la partie Sud de tout apport en eau.

En outre, l’Ouzbekistan, de son côté, a eu une démarche diamétralement opposée et a poursuivi la culture de coton jusqu’à en devenir le 6è producteur mondial et le 2è exportateur, continuant de puiser dans les réserves en eau.

Enfin, plus largement, les deux fleuves qui alimentent la mer d’Aral trouvent leur source bien an amont et traversent plusieurs pays avant de finir leur cours dans le lac. Sans une action conjointe internationale, qui plus est dans un contexte de réchauffement climatique que nous ne prenons toujours pas au sérieux, les efforts resteront vains.

Le résumé de la tragédie en images :

– L’atmosphère unique du temple de Ta Prohm –

– L’atmosphère unique du temple de Ta Prohm –

Le temple Ta Prohm compte parmi les plus populaires sur le site d’ Angkor, au Cambodge. 

Ayant conservé son authenticité et son aspect initial, le temple est niché dans les jungles de Siem Reap et les arbres semblent avoir avalé les bâtiments, prouvant, s’il en est besoin, que nos constructions ne sont rien face à la puissance de la nature.

Ta Prohm, également nommé Rajavihara qui signifie le monastère du roi, fut l’un des premiers temples fondés durant grand projet de construction et de travaux publics mené par le roi Jayavarman VII à la fin du XIIème siècle.

Le temple fut érigée en l’honneur de la mère du roi, l’idole principale représente Prajnaramita, qui est la personnification de la sagesse.

Le temple fut érigée en l’honneur de la mère du roi, l’idole principale représente Prajnaramita, qui est la personnification de la sagesse.

Après la chute de l’Empire Khmer au 15ème siècle, le temple de Ta Prohm fut abandonné et négligé pendant des siècles. 

Redécouvert au début du XXème siècle, Ta Prohm, à la différence de la plupart des autres monuments d’Angkor, est laissé dans un état proche de sa re-découverte.

Cela est tout à fait intentionnel : l’objectif est de nourrir l’imaginaire touristique. Les travaux se limitent donc essentiellement à la sécurisation des accès et la stabilisation des ruines.

Et le concept marketing fonctionne : les arbres (arbre coton-soie, figuier étrangleur) qui ont poussé sur les constructions et qui semblent ne plus faire qu’un avec les ruines sont la principale attraction de ce temple.

Hollywood ne s’y méprend pas et le choisit pour servir de décor à Tomb raider.

Malheureusement, la médaille a son revers : des millions de visiteurs marchent sur les racines des arbres, ce qui les tue. Or, des murs entiers des temples étant soutenus par les arbres, la mort des arbres entraînerait l’effondrement des murs.

Autres sources : voyagecambodge.com – fr.wikipedia.org

– Spinalonga ou l’île aux lépreux –

– Spinalonga ou l’île aux lépreux –

Un châtiment divin…voilà comment notre société judéo chrétienne considérait la lèpre.

La lèpre

Cette malédiction frappait un être impur, un pécheur et justifiait son exclusion. Il devait cacher les infirmités et déformations que la maladie engendre et donne au corps l’apparence d’un cadavre en décomposition, dans un vêtement ample qui le cachait entièrement. Il mendiait pour survivre en agitant constamment une clochette, psalmodiant « impur, impur » afin d’avertir les bien-portants de son passage. Il pouvait également être enfermé à vie dans une léproserie où il était plus souvent maltraité que soigné.

Ce n’est qu’à la fin du XIXè siècle que le norvégien Gerhard Armauer Hansen découvrit le bacille responsable de la lèpre et donna son nom à la maladie.

Malheureusement, il faudra attendre le début des années 50 avant qu’un traitement vraiment efficace ne voit le jour.
La transmission de la lèpre demeure encore aujourd’hui mal connue. Il peut s’agir d’une maladie contagieuse mais toutes les formes ne le sont pas. En outre, un contact durable ou une promiscuité avec un lépreux semblent nécessaires pour que le bacille infecte le corps d’une personne saine (contact d’ulcérations de lépreux ou de linge souillé).

Beaucoup de points restent encore à préciser concernant l’épidémiologie de la lèpre.

La lèpre est une maladie qui touche les nerfs périphériques, la peau et les muqueuses,

La forme la plus fréquente est la lèpre tuberculoïde : la peau devient insensible au toucher, se couvre de grandes taches dépigmentées et des éruptions cutanées apparaissent.

Des troubles nerveux touchent les membres, entraînant des troubles de la sensibilité et des anomalies cutanées telles des ulcères, mutilations, paralysies.

Ces 30 dernières années, des progrès très importants ont été faits dans le traitement de la maladie qui a été éradiquée dans de nombreux pays touchés et n’est donc désormais plus un problème de santé publique mondiale. Elle demeure toutefois un problème de santé publique dans 100 pays situés en majeure partie en Afrique, Asie (Inde en particulier) et Amérique du Sud (Brésil).
Ainsi 210 000 nouveaux cas ont été détectés dans le monde en 2010 et 1,5 million de personnes voire plus sont atteintes (source Wikipédia).
Mais encore aujourd’hui, la vie des lépreux demeure difficile. Outre la souffrance, ils restent des parias, victimes d’une maladie taboue et mis au ban de la société.

Spinalonga :un ilot chargé d’histoire

Au nord est de la Crète, au large de la baie d’Elounda, s’étend un petit ilot rocheux d’un peu plus de 8 hectares : Spinalonga

Son emplacement stratégique en fait depuis l’antiquité un bastion pour les différents peuples qui successivement occupent la Crète, et leur assure une défense efficace contre les ennemis ou les pirates. Durant l’antiquité, afin de protéger la cité d’Olounta (future Elounda), une forteresse y est bâtie.
Sur les ruines de cette dernière, les Vénitiens, qui occupent l’ile à partir du début du XIIIè siècle, érigent l’une des places fortes les plus importantes et les mieux défendues de la Crète, à tel point que l’invasion ottomane de 1669 ne peut en venir à bout.
Ce n’est qu’après un long siège, en 1715, que les Vénitiens cèdent la place et, progressivement, une communauté turque, qui compte jusqu’à près de 1200 membres, s’installe sur l’îlot.
Il faudra attendre le traité de Constantinople de 1897 pour que la Crète devienne un état autonome et le rattachement au royaume de Grèce sera approuvé en 1908.
En 1901, le nouveau gouvernement crétois promulgue une loi : les lépreux qui, jusque là, survivaient, cachés dans des grottes ou des habitations de fortune sont traqués et il est décidé de faire de Spinalonga une colonie de lépreux.
La solution semble idéale. L’île, par définition, est isolée, ce qui assure une séparation physique avec les personnes saines. Spinalonga, cependant, est suffisamment proche de la côte, il est donc aisé d’y transférer les malades et d’organiser leur ravitaillement. L’ilot est certes encore habité par plus d’un millier d’habitants turco-crétois mais on les oblige à quitter les lieux, expulsant ainsi la menace ottomane. Enfin, les turcs partent en abandonnant leurs maisons qui constituent autant de logements à bon compte pour y héberger les lépreux.
Le moindre symptôme aboutit à la déportation et, lors de l’évacuation de l’île dans les années cinquante, on découvrira que certains parmi les prétendus étaient juste atteints de maladies de peau.
Les mères atteintes doivent quitter leur famille, les enfants malades sont arrachés à leurs parents.
Certaines femmes, saines, font également le choix de partir vivre sur l’île auprès de leur époux malade.
Officiellement, il s’agit d’améliorer les conditions de vie des lépreux.
La réalité, dans un premier temps, est toute autre : on prive les malades de citoyenneté et ils sont radiés des registres de naissance, on les installe dans des logements insalubres et on ne leur donne aucun soin.

La déportation ne cessera qu’en 1954.

La vie des lépreux à Spinalonga

Lorsque les lépreux arrivent sur cet ilot aride, la forteresse se dresse devant eux. Pour la traverser et rejoindre la colonie où ils passeront le reste de leur vie, ils doivent emprunter la porte de Dante…l’enfer se profile.
Durant les premières années, leurs conditions de vie sont déplorables : rien ne pousse sur cette terre, ils ne peuvent pêcher car ils n’ont pas de barques avec lesquelles ils pourraient s’évader, l’eau potable, indispensable également au lavage de leurs plaies, croupit dans des citernes anciennes et mal entretenues, il n’y a pas d’hôpital et chacun tente de se soigner comme il le peut.
Heureusement, l’état leur alloue une rente avec laquelle ils paient au prix fort des aliments ou des ustensiles aux habitants de Plaka, village pauvre de pêcheurs et de paysans, face à l’ilot.
Puis, très progressivement les conditions s’améliorent.
La mosquée turque devient un hôpital, quatre ans après les premières arrivées. Dans un premier temps, à défaut de guérir, puisqu’aucun traitement n’existe à l’époque, cet hôpital tente de soulager les lépreux. Mais l’activité du médecin qui s’y rend régulièrement consiste surtout à traiter maux et traumatismes éventuels de la vie courante.
En 1937, toutefois, les choses prennent une autre dimension : l’état grec fait construire un nouvel hôpital et des médecins venant d’Athènes viennent ausculter les malades. En 1947, ce sont deux nouveaux bâtiments qui viennent agrandir l’établissement.
La petite église vénitienne de St-Georges est réhabilitée, un ancien bastion vénitien devient un cimetière. Un prêtre reste désormais à demeure sur l’ile. Il en sera d’ailleurs le dernier habitant, et ne quittera l’ilot qu’en 1962, car selon les rites de l’Église grecque orthodoxe, une personne enterrée doit être commémorée à 6 mois, 1 an, 3 ans et 5 ans après sa mort.

Mais, surtout, contre toute attente, la vie continue : on se marie sur Spinalonga, des enfants naissent.
Les lépreux sont à Spinalonga pour mourir mais, en attendant, ils sont avides de vivre dans la « normalité ».

Petit à petit, les habitations sont rénovées, le système d’irrigation vénitien restauré. Des petits jardins avec des potagers apparaissent, certains ont des poules. Une école est créée, des magasins et des tavernes sont ouvertes. Un boulanger, un barbier et un coiffeur exercent leurs talents.

La vie culturelle n’est pas en reste : un théâtre voit même le jour et l’on vient y applaudir la compagnie théâtrale de l’île, des projections de films sont organisées.

Mais ces améliorations ne s’obtiennent pas sans mal : il faudra des grèves de la faim, des pétitions, des visites de médecins étrangers, des scandales pour que les autorités grecques se préoccupent des lépreux. Des associations viendront aussi contribuer à faire progresser les conditions de vie des déportés.

Vers le milieu des années trente, les revendications des habitants portent leurs fruits et un générateur est installé sur Spinalonga permettant d’alimenter en électricité tous les foyers de l’ile.
En 1939 est achevée une route qui fait le tour de l’ilot.

Tout cela prend fin en 1957. La léproserie est fermée et devient déserte après le départ du prêtre en 1962.

Les derniers lépreux sont accueillis dans un hôpital d’Athènes. Certains, guéris, ne peuvent revenir parmi les leurs et restent des parias à vie. Une communauté se reconstitue dans l’institution d’Agia Varvara où ils tentent de pousuivre, entre eux, un semblant de vie.

En 1954, Spinalonga avait été rebaptisée du nom chargé en histoire de Kalydon. Elle restera néanmoins Spinalonga pour les générations de touristes à venir.

Spinalonga aujourd’hui

Après l’arrêt de la colonie, l’île reste longtemps à l’abandon.
Plusieurs projets mûrissent cependant dans la tête des édiles car il faut trouver comment compenser la perte pécuniaire qu’engendre pour la population locale le départ des lépreux .
On pense d’abord y aménager un hôpital psychiatrique mais le coût d’une telle installation s’avère trop élevé.
L’Office du tourisme y projette ensuite la construction de cinq hôtels car, malgré son histoire, Spinalonga reste un site magnifique. Mais l’avènement du régime des colonels en Grèce donne un coup de frein à ce projet.
Les bâtiments de l’île se détériorent, la nature reprend ses droits.
Au début des années 70, on pense y installer une base navale militaire, au vu de son emplacement stratégique non démenti.
Fort heureusement, le ministère de la Culture s’y oppose : hors de question de détruire ce site, qui abrite encore les ruines chargées d’histoire des occupations vénitienne et ottomane.
En 1976, l’île est déclarée site archéologique et la forteresse est rénovée.
Dans les années 1980, quelques touristes, curieux, commencent à faire la traversée sur les embarcations des pêcheurs locaux.

En 2005, le succès du roman The Island de Victoria Hislop et de la série télévisée qui en est tirée font que Spinalonga devient le site touristique le plus important de la région.
Les vestiges vénitiens et ottomans ont certes été mis en valeur mais la colonie principale des maisons en ruine. Avec la récupération touristique, la mémoire de la léproserie retrouve un intérêt économique, des maisons sont rénovées, les volets repeints de couleurs joyeuses, certaines deviennent de petits musées emplis d’objets, de photographies de la vie quotidienne des lépreux.
Spinalonga, qui pendant un moment n’apparaissait pas sur la carte touristique de la Grèce et dont les crétois préféraient oublier le passé honteux, présente désormais un intérêt touristique majeur pour la région.
– A negro explorer at the North pole –

– A negro explorer at the North pole –

Tel est le titre des mémoires de Matthew Henson, descendant d’esclave, qui travailla pendant 18 années aux côtés de Robert Peary et qui l’accompagna durant ses expéditions arctiques.
La communauté internationale reconnut Robert Peary comme étant le premier homme à avoir jamais atteint  le pôle Nord en 1908. Il fut auréolé de gloire, décoré et grassement pensionné pour cet exploit, largement controversé.

Mais Robert Peary n’était pas seul : quatre inuits et un homme noir, Matthew Henson, l’accompagnaient dans cette épreuve. Et tout porte à croire qu’ils l’ont devancé.

Pourtant ce n’est qu’en 1947 que Matthew Henson obtiendra la plus haute distinction de la Société Américaine de Géographie.

Si vous voulez en savoir plus….