– Le radeau de la Méduse –

– Le radeau de la Méduse –

Qui ne connait pas l’histoire de la frégate La Méduse qui s’échoua le 2 juillet 1815 aux large des côtes de l’actuelle Mauritanie, suite à des erreurs répétées de son incompétent commandant ? Celui-ci, pour parachever le tout, embarqua dans les premiers à bord d’une des (insuffisantes) chaloupes, laissant quelques 150 personnes sur un radeau de fortune.

Lorsque, le 17 juillet, le bateau L’Argus trouve enfin le radeau, il n’y a plus que 15 survivants dont 5 mourront d’épuisement à peine débarqués à Saint Louis.

Et l’horreur atteint son paroxysme lorsque l’on apprend que ces derniers n’ont eu d’autre choix que de se nourrir des cadavres de leur compagnons d’infortune pour tenir.

Choqué par le récit des survivants, comme l’était toute l’opinion publique à l’époque, Gericault entame la création d’une œuvre d’un format impressionnant (5×7 m) qui est toujours une des pièces majeures de la collection du musée du Louvre

Gericault

Gericault

Théodore Géricault  (1791-1824) est un peintre, sculpteur, dessinateur et lithographe français.

Incarnation de l’artiste romantique , il a eu une vie courte et tourmentée, qui a donné naissance à de nombreux mythes.

Son œuvre la plus célèbre est Le Radeau de La Méduse (1818-1819).(Wikipédia)

L’œuvre déclenche les passions.

Artistiquement, certains ne supportent pas l’exposition de cet « amas de cadavres ».

Politiquement, les libéraux anti-royalistes voient dans le radeau le symbole de l’abandon de ses sujets par la monarchie.

En outre, Géricault en a fait également un manifeste contre l’esclavage : 4 hommes noirs figurent sur le tableau, dont celui qui agite un large morceau de tissu afin que le navire au lointain les remarque, alors qu’un seul était réellement présent.

En 2015, Banksy, fidèle à son habitude de pasticher des œuvres d’art intemporelles afin de leur faire porter des combats contemporains reprend l’oeuvre de Géricault.

Banksy

Banksy

Banksy est un artiste de street art dont la véritable identité est inconnue.

Apparemment britannique et actif depuis les années 1990, il utilise la peinture au pochoir pour faire passer ses messages, qui mêlent souvent politique, humour et poésie (Wikipédia)

Il dessine un pochoir sur les murs de Calais, dénonçant ainsi le sort réservé aux migrants qui s’entassent dans des camps de fortune, et tentent de gagner l’Angleterre au péril de leur vie.

Géricault et Banksy, deux hommes séparés par 2 siècles mais réunis par leur art et leur engagement.

– Qu’est-ce que le travail ? –

– Qu’est-ce que le travail ? –

Le travail, élément incontournable de notre quotidien

Pour la majorité d’entre nous, le mot travail est indissociable du besoin de gagner sa vie et est associé à une quantité de contraintes dont on se passerait bien :

  • devoir se lever (trop) tôt le matin
  • ne pas pouvoir s’habiller comme on en a envie : costume/cravate, tailleur/talons hauts de rigueur pour les « col blancs » ou vêtements qui ne risquent rien pour les « cols bleus »,
  • avoir à sortir par tous les temps
  • n’avoir pas d’autre choix que de se tasser dans le métro ou de s’agglutiner dans les bouchons
  • et puis, devoir faire ce pour quoi on sera payé, dans le bruit ou le froid ou la poussière
  • avoir à supporter des supérieurs ou des clients acariâtres
  • regarder sa montre parce que l’on s’ennuie ou parce que l’on doit toujours aller plus vite
  • savoir que le lendemain, le surlendemain, toutes les journées des dizaines d’années que l’on a devant soi ressembleront à celle d’aujourd’hui.

Heureusement, à cela viennent s’ajouter quelques sensations positives : sentir en soi un soulagement lorsque vient l’heure de pouvoir rentrer chez soi, exulter le vendredi soir car, à moins d’être dans la catégorie des forçats du week-end, les journées vont ressembler…

…à ça…

…ou encore…

…ou peut-êre…

…à moins que ?

Un peu d’étymologie

Selon Alain Rey, le mot travail apparaît au XIIème siècle et trouverait ses racines dans le verbe latin tripaliare, qui signifie « tourmenter, torturer avec le trepalium ».

Le trepalium était un instrument formé de trois pieux, qui servait à immobiliser les grands animaux, par exemple les chevaux pour les ferrer, ou un instrument de torture auquel on attachait les esclaves pour les punir.

Par son origine, le mot « travail » englobe donc à la fois des notions de CONTRAINTE (le trepalium immobilise) et de SOUFFRANCE (le trepalium est un instrument de torture).
Au Moyen Âge les deux concepts de labeur, issu de trepalium et désignant une activité nécessaire, induisant de la peine,  et d’ouvrage de opus, œuvre, activité créatrice d’éveil génératrice de joie, coexistent.
Et c’est à la fin du XVe que « œuvrer » disparait au bénéfice de « travailler » et que, désormais, la langue française ne prendra plus en compte la différence entre l’activité et le produit de cette activité : le journaliste travaille pour écrire une chronique et le journal publiera le travail du journaliste.
Pour info, les pays anglo-saxons, par exemple, font quant à eux toujours la nuance : « labour » est l’action de travailler, « work » est le résultat.

Dans le langage (français) courant, le mot « travail » gardera principalement ces deux sens principaux : une activité et le résultat de cette même activité.

Ma définition

Le travail est une activité…

– pour laquelle un individu est formé et qui lui permet de satisfaire ses besoins ou ceux de la communauté par la réalisation de biens ou de services (synonyme : profession). Il est l’un des facteurs de production (au même titre que le capital ou la terre)

– qui constitue une source de revenus (synonyme emploi) mais qui peut également ne pas être rémunérée (travail domestique dans le contexte familial) et qui constitue un des éléments d’appartenance de l’individu à la société. Un père « au foyer » travaille, l’épouse qui prend en charge les courses et la préparation du repas après sa journée au bureau, prolonge sa journée de travail.

– qui est exercée dans la douleur ou de manière contrainte : s’entraîner pour le marathon nécessite du travail, faire un devoir de mathématiques est un travail pour un élève. Le travail désigne, en obstétrique, toute la phase de contractions qui va permettre la naissance de l’enfant, phase éminemment douloureuse.

…activité de 3 types

salarié, c’est la forme de travail la plus courante puisqu’en 2020, on comptait, en France, 25 salariés pour 3 non salariés.

libre. On entend par là le travail fourni par les travailleurs indépendants, dans un contexte marchand, ou, dans un contexte non marchand, le travail effectué dans le cadre familial, les associations, le bénévolat. On peut voir régulièrement fleurir sur les réseaux sociaux le portrait de jeunes gens prétendant avoir « arrêté de travailler » , les loyers de leur acquisitions immobilières subvenant entièrement à leurs besoins. Pourtant, la gestion des biens, le suivi des locations, les réparations et entretiens diverses etc. s’apparentent bien à une activité travaillé.

Et, dans un autre registre, les bénévoles des restos du cœur travaillent.

forcé comme l’esclavage, les travaux forcés, les corvées. Même si dans notre pays, elle ne concerne (légalement) plus personne, il s’agit encore néanmoins dans le monde d’un important réservoir de main d’œuvre

Le travail, élément de bien-être ?

Le travail est un facteur d’épanouissement personnel pour 1/3 des actifs qui estiment que, dans un contexte où l’autonomie et la confiance sont grandes et où le soutien et la reconnaissance sont au rendez-vous, leur estime de soi se développe et donc leur bien-être personnel.

Le premier point est, bien entendu, le fait que le travail nous procure un salaire et nous responsabilise donc en tant que fournisseur de moyens pour couvrir les besoins en nourriture, logement, santé, confort pour notre famille. En outre, ce salaire nous donne une indépendance financière souvent synonyme de liberté individuelle.

Le second point est qu’une activité professionnelle nous permet souvent de tisser des liens sociaux et nous conforte dans l’appartenance à un groupe.

Enfin, pour les plus chanceux, le travail permet de mettre à profit notre intelligence voire notre créativité, et représente par là un réel moyen de développement et d’enrichissement personnel.

Cela dit, tout n’est pas rose : 1 actif sur 10, selon l’étude « Travail et bien-être psychologique » (DARES, 2016), est en souffrance au travail. Ceci se manifeste alors par des désordres psychologiques (perte de l’estime de soi, burn-out, dépression) ou physiques (maux de ventre, boulimie, éruptions cutanées etc.).

Pour finir…

…sur le sujet « travail », je vous laisse réfléchir à ce qu’en a dit ce fameux sociologue :

Les hommes doivent en priorité se « désaliéner » de la technique et démythifier les fausses valeurs qu’elle charrie, en premier lieu le travail et surtout « l’idéologie du bonheur »

Jacques Ellul

En effet, malgré les dommages qu’il cause, le travail continue d’être universellement érigé en valeur et il en est ainsi parce qu’il est vécu comme une « promesse de bonheur », plus précisément de confort matériel, la quête de confort primant désormais sur toutes les valeurs traditionnelles, à commencer la liberté.  

Or,  pourquoi être exhorté à travailler toujours plus dans une société telle que la nôtre qui dépense de l’énergie pour surproduire des objets superflus au détriment de l’équilibre écologique de la planète ?

A méditer…

– Chronique…

– Chronique…

…d’une (petite) mort annoncée

La notion de « bullshit job » est apparue en 2013, comme une blague, portée par David Graeber dans l’un de ses articles.

Pour l’anthropologue britannique, cette appellation  de « boulot à la con », pour ceux qui ne maîtrisent pas la langue de Shakespeare, peut être attribuée à tous les jobs sur le sens et l’utilité desquels on peut réellement s’interroger et qui, outre leur coût non négligeable pour l’entreprise qui les abrite, ont également comme corollaire de rendre malheureux ceux qui les exercent.

Travaillant pour un grand compte du secteur tertiaire, friands (ou victimes) de ce genre de pratiques, vous faites rapidement vôtre cette expression, « bullshit jobs » , et vous en servez largement pour qualifier l’activité des « autres » : cabinets de conseil parasites, consultants en tout genre, multiples pseudo-responsables de tout poil.

Vous, vous travaillez 40h par semaine, vous êtes utile !

A la fin des années 2010, avec la digitalisation incontournable des activités, on voit éclore des fonctions nouvelles et les product owners, solution managers, scrum masters, release train ingeneers, et autres néologismes, masquant des notions suffisamment floues pour que chacun en donne sa propre définition sans crainte d’être contredit. Vous héritez vous-même d’un de ces titres ronflants (??) que vous tentez tant bien que mal de vous approprier.
Un beau matin, vous accueillez des stagiaires de troisième et, alors que vous tentez de leur décrire votre activité, de leur expliquer ce que vous faites au quotidien et quel est votre rôle au sein de l’entreprise, vous vous rendez soudain compte, à leur regard morne et à leur avachissement progressif dans leur siège, que ce que vous leur dites sonne creux. A posteriori, vous vous apercevez que vous ne parvenez pas non plus à expliquer à vos propres enfants en quoi consiste votre job et leur indiquez d’ailleurs invariablement de répondre un terme très générique à la question « profession du père/de la mère ».

La réalité vous apparait alors, brutale, crue, violente…

…vous aussi, vous exercez un bullshit job.

Mais vous secouez la tête, non, pas moi…Vous êtes diplômé BAC + 5, vous avez un cerveau qui tourne bien, vous méritez ce niveau hiérarchique, ce bon salaire, dans cette boite où les salariés ont moult avantages. Avoir un job utile, en plus, c’est certainement trop demander ! On est peu à vivre d’une passion, et là, franchement, on n’est pas à plaindre. Si encore, on travaillait à la chaine, à mettre des sardines en boite toute la journée dans un atelier glacé, pour ramasser moins d’un smic, oui, là, il y aurait de quoi se plaindre ! Secouons nous, nous sommes des privilégiés, alors arrêtons de pleurnicher.

Uhm….

Mais vous secouez la tête, non, pas moi…Vous êtes diplômé BAC + 5, vous avez un cerveau qui tourne bien, vous méritez ce niveau hiérarchique, ce bon salaire, dans cette boite où les salariés ont moult avantages. Avoir un job utile, en plus, c’est certainement trop demander ! On est peu à vivre d’une passion, et là, franchement, on n’est pas à plaindre. Si encore, on travaillait à la chaine, à mettre des sardines en boite toute la journée dans un atelier glacé, pour ramasser moins d’un smic, oui, là, il y aurait de quoi se plaindre ! Secouons nous, nous sommes des privilégiés, alors arrêtons de pleurnicher.

Il semble que notre cerveau peut nous permettre de nous habituer à notre bullshit job. Sébastien Bohler, docteur en neurobiologie, a publié en 2020 l’ouvrage Où est le sens ?  dans lequel il explique que notre cerveau déteste l’incohérence et, grâce à l’action du cortex cingulaire, il rétablit l’équilibre entre ce qui est attendu et ce qui est réel, mettant ainsi en phase nos actes et nos pensées.

Oui, il faut laisser faire le cerveau et faire taire cette petite voix tout au fond de vous qui insinue sournoisement que vous ne servez à rien, que vous êtes bien payé pour faire quelque chose inutile à la société et dont de surcroit vous commencez à douter qu’il soit utile à votre propre entreprise.

Le mal vous ronge insidieusement…

Votre direction se réorganise (une fois, deux fois…n fois). Le rôle qui vous était attribué reste le même mais vous êtes désormais dans l’impossibilité d’avoir les leviers nécessaires et suffisants pour l’exercer et votre nouveau rattachement hiérarchique vous fait perdre toute légitimité auprès des collaborateurs dont les actions sont indispensables pour que vous-même puissiez mener à bien votre mission. Vos productions intéressent de moins en moins ceux à qui elles sont destinées, on envoie des sous-fifres aux réunions que vous organisez.

Pourtant vous persistez, vous redoublez d’efforts afin de continuer à faire ce que l’ON attend de vous.

Mais qui est ce ON d’ailleurs ? Votre manager ? Il n’est jamais très longtemps le même et n’a qu’une vague idée de ce que vous faites et même de ce que vous êtes supposé faire.
La RH ? Elle s’intéresse à l’aspect ressource que vous représentez, pas à l’aspect humain.
Et d’ailleurs, sait-elle qui vous êtes ?

ON semble être à la fois tout le monde…et personne

Vous tâchez de ne pas le prendre personnellement, les 5 autres personnes ayant la même fonction que vous dans l’entreprise sont logées à la même enseigne et bénéficient du même manque de considération.

Piètre consolation.

Un beau jour l’une de vos homologues craque. Burn-out ? Mais non, voyons, impossible : « Elle est fragile psychologiquement, seule dans la vie…Elle s’écoute et prend du bon temps sur le dos de l’assurance maladie ».

Puis c’est au tour d’un autre de vos collègues : « Ah lui, ça fait longtemps qu’il n’est plus motivé, il attend la retraite ».

Une troisième commence à ne pas aller bien : « C’est contagieux chez eux ! Des vieux dépassés, voilà ce qu’ils sont ».

Vous sentez que le boulot vous pèse mais vous êtes quelqu’un de fort(e), qui ne s’écoute pas. Certes, en en parlant un peu autour de vous, beaucoup de vos collègues ne comprennent plus rien à rien, s’ennuient au travail, ne savent plus ce que l’on attend d’eux. Oh, ils ont tous plusieurs années d’ancienneté, on devient tous plus ou moins blasés au fil du temps.

Les jours, les semaines, les mois, les années ont passé

Maintes fois, vous signalez ce déphasage entre ce que l’on attend de vous et les moyens pour les atteindre, maintes fois vous faites part de cette perte de légitimité et de considération pour votre activité, dont on vous dit pourtant qu’elle est toujours reconnue.

Invariablement, on vous répond que cela va venir, que le sujet n’était pas en haut de la pile suite à la dernière réorganisation (laquelle déjà ?) mais là, c’est en train de bouger.

On a  besoin de vous et on compte sur vous.

Ah bon ?

Pour vous, c’est le Désert des Tartares

…rien ne vient à l’horizon.

Les week-ends sont des fêtes…du vendredi soir…. jusqu’au dimanche matin où vous pensez déjà que le lendemain, vous devrez y retourner, participer à des réunions qui n’ont aucun sens, rediscuter de sujets déjà 100 fois débattus, mais remis sur le tapis à chaque réorganisation.

Vous dormez mal, le boulot envahit vos nuits, peuple vos rêves, occasionne des réveils nocturnes.

Vous n’en parlez pas, de peur de ne pas pouvoir vous retenir de pleurer.

La boule au ventre du dimanche semble grandir en vous et vous empêche de respirer.

Mais mince, ce n’est pas le bagne, secoue-toi !

Et puis un jour, vous ne pouvez pas.

Vous n’avez pas la force d’allumer votre PC, de vous asseoir devant l’écran.

Vous ne commandez plus rien. Tout est bloqué.

Vous entendez la petite voix qui, au fond de vous, continue sa litanie et vous dit de ne pas vous écouter, de vous lever, d’y aller.

Mais votre corps ne vous obéit pas, vous avez perdu le contrôle.
– 3 alternatives au Black Friday –

– 3 alternatives au Black Friday –

L’expression « black Friday » serait apparue dans la presse nord-américaine en 1951.
Pour les patrons, cette journée était noire puisqu’au lendemain de ThanksGiving, après des excès de dinde bien grasse (entre autres), il n’était pas rare que les employés au foie surmené aient du mal à venir travailler. Une autre légende veut que cette journée doive son nom aux monstrueux embouteillages causés par tous ceux qui se ruaient afin de faire leurs achats de Noël.

Enfin, une dernière version prétend que cette journée permettant aux commerçants de passer du rouge (débit) au noir (crédit), elle a donc été désignée pour la postérité par l’adjectif « black ».
Car même si certains, dans les années 70, ont tenté de la renommer « big friday», le qualificatif, quelque peu sinistre, est resté.
Depuis quelques années, le phénomène a traversé l’Atlantique et, le dernier vendredi de novembre, le peuple de France à l’instar de ses voisins occidentaux, se rue sur internet ou dans les centres commerciaux, fébrile à l’idée de faire l’affaire du siècle.
Les chaines de production sont en surchauffe, les besoins en emballages sont accrus, les transports aériens, maritimes, routiers sont démultipliés…
Pourtant, quelques semaines plus tard, 50 % de ces achats sont retournés…
Les pseudo-bonnes affaires ont enrichi leurs fabricants et la planète a payé un lourd tribut à ce consuérisme effréné.
Face à cette hérésie, les alternatives se multiplient afin de contrebalancer l’incitation à la consommation à outrance que représente le black friday et de réveiller les consciences.

Brut nous en expose 3 dans cette vidéo…

…mais il en existe d’autres.
Il ne tient qu’à nous !
– Albert Londres, lanceur d’alerte –

– Albert Londres, lanceur d’alerte –

En 1928, Albert Londres donne ses lettres de noblesse au journalisme et ouvre les yeux du public sur les crimes de la colonisation.

Le reporter effectue un voyage de plusieurs mois dans les colonies françaises d’Afrique. Derrière le vernis de la propagande coloniale, il raconte une autre réalité, bien plus tragique.

Albert Londres voulait « tremper la plume dans la plaie » et a ébranlé tout le système colonial français avec son reportage.

Albert Londres en 1923 ©Getty – Apic