– Cheveux blancs…et alors ? –

– Cheveux blancs…et alors ? –

Pourquoi les cheveux deviennent-ils blancs ?

Nous devons la couleur de nos cheveux, de nos yeux, de notre peau à la mélanine, pigment dérivé de la tyrosine, un acide aminé nécessaire au bon fonctionnement de l’ensemble de l’organisme.

Le rôle de la mélanine est de nous protéger des rayons UV du soleil (le bronzage est une réaction de protection, ne l’oublions pas).

Les mélanocytes, cellules originaires de la crête neurale, situées dans la couche basale de l’épiderme dont elles représentent 5 à 10% des cellules, sont responsables de la synthèse de la mélanine.

Or avec l’âge notamment, la production de mélanine au niveau du bulbe montre des faiblesses, pour des raisons qui sont encore mal connues et les premiers cheveux blanc apparaissent (phénomène connu sous le terme de canitie.

Cela dit, l’âge n’est pas le seul facteur : l’apparition des premiers cheveux blancs varie beaucoup en fonction de l’hérédité, de l’origine ethnique ou d’une exposition au stress.

Jusqu’à peu, le cheveu gris/blanc était LE signe du vieillissement, et, dans notre société qui prône le jeunisme, il fallait le dissimuler de crainte d’être rangé dans une catégorie que l’on ne veut rejoindre que le plus tard possible !

La mode est au gris, youpi !

Aujourd’hui, la mode capillaire est au gris : gris acier, gris argenté, gris bleuté, gris cendré, toutes les nuances de gris se déclinent sur le haut des crânes des plus jeunes d’entre nous.
En outre, le recours à une coloration dès les premiers cheveux gris est de moins en moins systématique. L’injonction à la beauté et à la jeunesse éternelles a fait son chemin. Les femmes se font des couleurs « plaisir », tentent le blond hollywoodien, le noir gothique, le rose manga, mais dans leur grande majorité refusent désormais d’avoir recours à des artifices pour « cacher » ces premiers cheveux blancs dont elles n’ont désormais plus honte.

Surfant sur cette vague, les + de 50 ans se décident enfin à abandonner leurs colorations toujours trop brunes ou trop blondes pour laisser apparaître leur couleur naturelle.  A l’inverse, certains parmi ces messieurs n’hésitent désormais plus, si le coeur leur en dit, à assumer cette coquetterie et à avoir recours à des artifices pour dissimuler les effets de l’âge sur leur cuir chevelu.

Chacun fait ce qui lui plait pour le plus grand bonheur de tous.

Quand sauter le pas ?

Mais celles et ceux, qui ont un jour commencé le cycle infernal des colorations pensant masquer les signes du temps, sont tombées dans un cercle vicieux dont ils/elles ne parviennent plus à sortir.

Certains magazines suggèrent d’attendre que 80% des cheveux soient gris ou blancs pour arrêter de les teindre. Quelle étude a permis d’aboutir à ce pourcentage ? Ne faut-il pas, plutôt, comme lorsque l’on se décide à arrêter de fumer ou à perdre quelques kilos, se lancer lorsqu’on l’a fermement décidé ? La clé de la réussite est la volonté affirmée de sauter le pas (ou pas). Il faut être prêt à vivre plusieurs mois avec des racines (plus ou moins) visibles mais également à affronter le  résultat esthétique final. Etre sûr(e) de son choix est la seule garantie de poursuivre l’expérience jusqu’au bout.
Un autre élément de motivation peut être l’impact de l’arrêt des couleurs sur son portefeuille. Un kit couleur acheté en grande surface coûte une quinzaine d’euros et un forfait shampooing-couleur-coupe-brushing dans les 75 euros. Cela représente, sur une année, une somme plus que substantielle qui peut motiver les plus frileuses : que d’argent pour un acte qui n’est plus de l’ordre du plaisir mais de l’entretien et qui, tel Sisyphe poussant son rocher, peut ne jamais avoir de fin.

Aïe, la transition…

Renoncer à se teindre les cheveux fera appel à des qualités que l’on ne pense peut-être pas avoir et la patience en fait partie. La vitesse de repousse des cheveux, qui semblait si rapide lorsqu’elle contraignait à devoir refaire une coloration toutes les 3 semaines pour cacher les (maudites) racines, va s’avérer extrêmement lente durant cette phase de transition vers un cheveu naturel.

Bien sûr, dans un cas comme dans l’autre, le cheveu pousse d’environ 1 cm/mois.

Plusieurs (longs) mois vont donc s’écouler avant que la découverte du nouveau visage.

Et après ?

Attention : recouvrer sa couleur naturelle ne signifie pas ne plus jamais mettre les pieds chez le coiffeur ! Rien de plus mémérisant qu’un assemblage de cheveux poivre et sel en une coupe courte informe. Il na faut surtout pas renoncer à une coupe structurée adaptée à ses traits et souvent indispensable pour redonner un peu de volume à des joues qui se creusent !

Et il faudra désormais accepter de voir trôner dans la salle de bains un shampoing silver (shampoing violet), formidablement efficcace pour préserver le gris et empêcher les cheveux de virer au jaune paille.

L’adoption de la couleur naturelle va changer la perception de votre visage.  Avoir les cheveux gris peut donner l’impression d’avoir un peau plus terne, par contraste avec la luminosité que lui apportait la couleur. Sans être une inconditionnelle du maquillage, un regard souligné, un peu de rouge sur les lèvres aidera à accepter ce nouveau soi-même que l’on aperçoit dans le miroir.

Autre point de vigilance : la garde-robe. Inutile de préciser que la polaire marron, accessoire indispensable de la cyclotouriste cinquantenaire est à proscrire.
Mais le passage aux cheveux gris sera peut-être l’occasion de renoncer à une garde-robe trop sévère que l’on pense souvent indispensable à son statut d’adulte mais dont désormais il faut se passer. Sans aller jusqu’à s’habiller chez Jennyfer, il ne faut pas avoir peur d’un petit look style jean/converses de couleurs, indémodable et intergénérationnel.

– Le gainage –

– Le gainage –

La pratique du gainage présente beaucoup d’avantages, sous réserve d’avoir un minimum de volonté et beaucoup d’assiduité !

Le principe du gainage

Le gainage est une technique d’entraînement/musculation qui consiste à tenir une position de contraction le plus longtemps possible afin de renforcer un muscle ou un groupe musculaire.

Le corps se tonifie dans son ensemble. Le sportif y gagne alors en efficacité car plus le corps est tonique, plus il est apte à renvoyer l’énergie qu’on lui impulse. Les transferts de force sont donc optimums.

Contrairement à la musculation « ciblée », la pratique du gainage permet de gagner en tonicité mais n’induit pas d’augmentation du muscle.

Les avantages

Tout d’abord, l’achat du tapis de sol (une vingtaine d’euros dans tous les bons magasins de sport) constitue la seule dépense engendrée par la pratique du gainage. Pour le reste de l’équipement, un bon vieux short et un tee-shirt feront l’affaire.

Ensuite, le gainage se pratique chez soi, au chaud, pas besoin de sortir, on déroule le tapis, on met en route la play-list et zou !

Ce que l’on regroupe sous le terme de « gainage » est en fait un ensemble d’exercices variés qui mobilisent le corps dans sa globalité. Ces exercices, statiques ou dynamiques, présentent l’énorme avantage de ne pas être traumatisants pour les articulations.

La contraction musculaire statique induite permet de renforcer la musculature profonde de la sangle abdominale, en l’occurrence le transverse, responsable du ventre plat.

Les exercices dynamiques, quant à eux, font travailler le muscle superficiel de l’abdomen, en l’occurrence le grand droit et les obliques.

Si vous n’hésitez pas à y ajouter des exercices plus variés, parfois en instabilité,  ce sont également vos bras, vos jambes et vos fessiers qui vont bénéficier de vos efforts.

Donc, facile, pas cher et efficace….

…sous réserve d’être assidu, seul garantie d’efficacité, bien entendu.

Les précautions

Si vous êtes en surpoids, le gainage, sous cette forme, n’est pas pour vous.

Il est indispensable d’exécuter correctement les exercices, de bien placer et aligner les segments du corps, sous réserve de mettre à mal sa colonne vertébrale. Pour la planche, par exemple, il faut absolument que le dos soit le plus droit possible, sans courbure lombaire et il faut aussi toujours regarder le sol, afin de ne pas tendre la nuque.

Commencez progressivement, en vous fixant un objectif. 30 secondes par exercice suffisent lorsque l’on débute. Vous passerez ensuite progressivement à 45 secondes puis à 1 minute ! Inutile de forcer au delà du raisonnable sous réserve de créer des micro-lésions au niveau des muscles, de bâcler sa posture et de se faire mal au dos !

Enchaînez des exercices variés car répéter toujours les mêmes exercices finira par vous ennuyer et donc par vous lasser.

Enfin, à l’issue de votre séance, ne négligez pas les étirements, toujours bénéfiques pour les muscles.

Quelques exemples

La planche est le basique du gainage : c’est le travail en isométrie (c’est-à-dire une contraction continue sans mouvement) par excellence. Le but est de tenir la position assez longtemps pour faire travailler tous les muscles profonds, jusqu’à ce que l’on sente une brûlure. « Assez longtemps » dépend de votre niveau, n’oubliez pas !

La planche statique

On se tient à plat ventre, en appui sur les avant-bras, écartés à la largeur des épaules, avec les jambes allongées, sur la pointe de pieds, écartés à la largeur du bassin. Il faut bien contracter les fessiers pour maintenir le bassin dans l’alignement du corps et imaginer que l’on cherche à rentrer le nombril dans le ventre et à le faire sortir par le dos !

Pour débuter, essayez de tenir 30 secondes et répétez l’exercice dix fois.

La planche dynamique

Vous vous mettez en position de planche statique mais vous levez les pieds, alternativement gauche et droit à environ 5 cm du sol et maintenez chaque pied en l’air pendant 2 secondes à peu près. L’arrière du transverse et les fessiers sont alors sollicités.

Pour débuter, faites 10 paires de levers

Le climbing

La position initiale est la même. En gardant votre corps bien à l’horizontale, vous approchez votre genou gauche de votre coude droit, puis votre genou droit de votre coude gauche. N’oubliez pas : votre dos doit rester droit !

Si vous débutez, répétez 10 fois droite + gauche.

Internet regorge d’exemples et nombreuses sont les apps spécialisées dans cette pratique. Si vous êtes convaincus et motivés, rendez-vous sur votre store !

– L’alcool, oui ! Mais…-

– L’alcool, oui ! Mais…-

Ah, tous ces bons moments associés à l’alcool !
La (ou les) bière(s) que l’on va boire le vendredi soir entre collègues, le champagne que l’on débouche aux mariages, baptêmes, anniversaires, ou pour célébrer l’achat de la nouvelle voiture, le vin que l’on sert à ses amis en prenant soin de ne pas faire d’impair : le blanc sec pour les huitres, le moelleux pour le foie gras, le rouge avec la viande, une autre bouteille pour le fromage sachant que l’on ne sert pas le même avec des fromages à pâtes molle qu’avec des fromages à pâte cuite, je ne vous apprends rien…

Je ne sais pas si vous avez remarqué…

…mais, depuis que les pots avec alcool sont interdits en entreprise et dans les mairies, on en organise moins, voire plus du tout. Il est vrai que les participants à ce genre d’événement se sont raréfiés et, s’ils n’ont pas le choix, ils se contentent de passer en coup de vent absorber leur jus de tomate et se sauvent parce que « le petit est tout seul », « je dois me lever tôt demain », « j’ai promis de rentrer de bonne heure »….mais surtout parce qu’ils s’ennuient !
Tiens, tiens… que se passe-t-il ? Ne manquerait il pas un petit quelque chose ?
Ce petit je-ne-sais-quoi qui fait que rapidement, tout le monde se lâche.
Ce petit truc qui nous fait éclater de rire pour un rien, qui nous permet, à nous qui n’osons jamais, d’aller au devant des autres, qui nous donne, à nous qui sommes si introvertis, le courage de prendre la parole et le sentiment de parvenir à nous exprimer avec une facilité déconcertante. Bref, tout ce qui permet de fluidifier les relations sociales.

Eh oui, vous l’aviez deviné : il manque l’alcool !
L’alcool, le plus courant des psychotropes, décliné universellement, et ce depuis la nuit des temps et revendiqué par certains comme un élément fondamental de leur culture (cocorico).

Revenons aux fondamentaux

Ce que l’on connait sous le terme générique d’alcool se trouve dans un très grand nombre de produits obtenus aussi bien à partir de céréales que de fruits ou de légumes. Ces produits peuvent avoir des goûts, des textures, des couleurs différents mais ils présentent tous la particularité d’avoir sur notre organisme les effets que l’on connait.

Tous ces produits renferment de l’éthanol ou alcool éthylique, plus communément connu sous la dénomination d’alcool pur. L’éthanol peut provenir de la fermentation de fruits, comme la pomme pour le cidre ou le raisin pour le vin , de grains, comme l’orge pour la bière, de tubercules, comme la pomme de terre pour la vodka.
La fabrication de certains alcools comporte une étape de distillation, qui permet d’augmenter leur concentration en alcool pur. Celle-ci varie donc en fonction du produit et il est obligatoire de l’indiquer sur les bouteilles en ° ou %. Ainsi, un vin à 12,5 ° contient 12,5 ml d’alcool pour 100ml .

Dit de manière brute, plus le degré est élevé, plus la boisson est concentrée en alcool pur, ce qui est exact. Néanmoins, n’oublions pas que lorsque l’on boit une « petite » (25cl) bière à 5°, on ingurgite 1,25 ml d’alcool, soit autant que lorsque l’on prend un verre de whisky de 3cl à 40°. Pourtant, « boire une bière », est très souvent synonyme de « se désaltérer ». 

L’action de l’alcool et le principe d’addiction sont bien identifiés .
L’alcool est absorbé directement à travers l’estomac et l’intestin, passe ensuite par le foie et se diffuse dans tout l’organisme et notamment dans le cerveau.
En outre, il a une redoutable particularité : contrairement aux autres psychotropes, il n’a pas de récepteur spécifique, mais agit sur la plupart des systèmes de transmission cérébraux.
Aux États-Unis, depuis 2016, le fentanyl est la drogue la plus tueuse par overdose , il est suivi par l’héroïne et l’alcool arrive en troisième position.

L’alcool est une drogue dure

On le sait mais bon, c’est bien connu, cela n’arrive qu’aux autres. Nous nous sommes en bonne santé, donc certainement immortels.
Et les effets de l’alcool apparaissent progressivement, mettant parfois de longues années à se développer insidieusement dans notre organisme.
Une partie importante des consommateurs présentent un usage dit « excessif » qui a donc des effets néfastes sur le corps ou sur le plan social mais ne sont pas dépendants. Seul un faible pourcentage de l’ensemble des consommateurs d’alcool (3,5%) est considéré comme dépendant.
Et, dans la plupart des cas, les consommateurs « excessif », même s’ils ne parviennent pas à maîtriser leur consommation d’alcool, ne se considèrent pas comme alcooliques.

Les signes avant-coureurs ne manquent pas : troubles cardiaques, de la mémoire, du sommeil, tremblements, anxiété, dépression.
Mais le consommateur reste dans le déni : il ne se rend pas compte qu’il ne maîtrise pas sa consommation d’alcool, il ne voit pas ceux qui se moquent de son visage bouffi et ses yeux rouges, voire qui détournent la tête pour ne pas sentir son haleine.
Et puis, c’est l’annonce du cancer ou de la cyrrhose, ou d’une maladie neuro-dégénérative, ou c’est un accident cardio-vasculaire ou cérébral majeur (liste non exhaustive !)
Ou bien c’est le bébé dont le cerveau est irrémédiablement endommagé et qui ne sera jamais « comme les autres » parce que sa maman lui aura fait boire, via le placenta, de l’alcool que son petit foie immature était incapable de digérer.

A ce moment là, oui, on voudrait pouvoir remonter le temps, revenir à cette période où l’on était encore maître de soi et de son corps avant d’abandonner et de laisser les rênes à l’alcool.

Alors, que faire ?

Se sentir bien, voir  disparaître ses inhibitions, rire, aller vers les autres, échanger : oui, bien sûr.
Ne plus être capable de se tenir debout, bafouiller, perdre toute dignité devant ses collègues ou ses enfants, perdre connaissance, avoir des trous noirs, devenir violent, vômir, prendre sa voiture et rouler à gauche sans s’en rendre compte ou être incapable de différencier un arbre d’un être humain : non.
Etre un adepte du « binge drinking » (que l’on peut traduire par « biture expresse ») et boire un maximum d’alcool en un minimum de temps afin d’atteindre le plus rapidement possible un niveau d’ivresse maximale : non, non et non.

Selon les critères de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), consommer plus d’une certaine dose quotidienne (deux verres d’alcool pour les femmes et trois verres pour les hommes) est un comportement à risques.
Il faut donc, à un moment, se poser, prendre du recul et ne pas se voiler la face : boit-on plus d’alcool qu’il y a quelques années ? Boit-on plus souvent ?
Dans ce cas, même en l’absence de symptômes, il est indispensable de diminuer sa consommation. La balance bénéfices/risques penche nettement du bon côté, même si cela demande de la volonté :

– boire lentement, en mangeant et en alternant avec de l’eau
– prendre conscience de la venue de l’ivresse
– savoir dire /se dire non
– essayer d’avoir des jours dans la semaine sans consommation d’alcool
– s’accorder des moments de plaisir et de détente autrement (sport, activité culturelle, moments entre amis autour d’un café, activité d’extérieur…).

En un mot : rester son propre maître.