– Happy together –

– Happy together –

Si vous ne connaissez pas la BO du film Good Morning England, je vous invite à découvrir sans plus tarder cette anthologie de la pop de la fin des années 60.

Vous y retrouverez, entre autres pépites, «Happy together», titre du groupe The Turtles qui détrôna, ô sacrilège, «Penny Lane» de la tête des charts.

Découvrez la genèse et la métamorphose de cette chanson dont personne ne voulait et qui, contrairement à ce qu’elle pourrait laisser croire, dépeint un rêve plus qu’une réalité :

– R.e.s.p.e.c.t. –

– R.e.s.p.e.c.t. –

En 1967, Aretha Franklin reprend « Respect », titre créé à l’origine par Otis Redding.

What you want
(Ooo) Baby, I got it
(Ooo) What you need
(Ooo) do you know I got it
(Ooo) All I’m askin’
(Ooo) Is for a little respect when you get home

(just a little bit)

Détournant l’interprétation originelle d »Otis Redding, Aretha Franklin, au lendemain d’une dispute avec son compagnon, lui demande ainsi fermement de la respecter, et, porte ainsi la voix des femmes dans leur combat pour l’égalité.

Et, cette même années, des émeutes raciales éclatent à Détroit

« Respect » devient le manifeste de l’Amérique noire, qui ne veut plus du mépris, des injustices et des humiliations que lui inflige l’Amérique blanche.

Aretha prend dès lors la tête de la révolution soul des années 60 et porte les combats pour l’égalité entre hommes et femmes mais aussi entre les communautés.

– Shaft ou la cool attitude –

– Shaft ou la cool attitude –

Premières images : le détective John Shaft sort du métro de NYC, vêtu de son long manteau de cuir noir, au rythme d’une musique devenue culte…
Il se dit pourtant qu’Isaac Hayes, soulman historique du label Stax, a composé     « Shaft » en quelques minutes seulement.

BO du film éponyme, considéré comme le premier du cinéma dit de blaxploitation, mouvement cinématographique des années 70, fait par et pour les afro-américains, et qui a notamment influencé le cinéma de Quentin Tarantino.

Et si le film de Gordon Parks, ainsi que ceux qui vont suivre, est passé à la postérité, il le doit en grande partie à son générique. Fermez les yeux lorsque vous l’écoutez et vous verrez défiler devant vos yeux le New-York de cette époque, les grosses voitures américaines, les pantalons pattes d’éléphant et les coupes afro…
– Les secrets de Mala vida –

– Les secrets de Mala vida –

1988 : la variété, avec son charme desuet et ses lourdeurs, est la catégorie reine.

Mais la scène rock alternative française gronde… et explose avec «Mala Vida» un tempo endiablé, des cuivres, des accents flamenco, rock et punk tout à la fois, un patchwork de styles pour un résultat explosif.
Le premier album de La Mano Negra, Patchanka (« patchwork »), trouve d’emblée son public.

– Naissance de Enjoy the silence –

– Naissance de Enjoy the silence –

« Enjoy the silence » a été le plus grand succès de Depeche Mode aux États-Unis.
Pourtant, à l’origine, Martin Gore l’avait conçue comme une ballade, jouée à l’harmonium. C’est Alan Wilder qui proposa d’accélérer le tempo.

Nous sommes en 1990, année de la démission de Margaret Thatcher. Depeche Mode sort son album Violator en ayant, fait exceptionnel, pleinement conscience d’avoir donné naissance à un tube.

Plus qu’un tube, « Enjoy the silence »  est devenu un morceau culte.
– Ya Rayah –

– Ya Rayah –

« Français tous les jours et Algérien pour toujours » : c’est ainsi que se définissait Rachid Taha.

Tandis qu’après la remise du rapport de Benjamin Stora, la mémoire entre la France et l’Algérie continue de faire débat, voici l’histoire de l’interprétation juste remarquable qu’il a faite de “Ya Rayah” (« Toi qui t’en vas »), chanson composée en 1973 par Dahmane el-Harrachi, devenue l’hymne des immigrés algériens