L’expression « black Friday » serait apparue dans la presse nord-américaine en 1951.

Pour les patrons, cette journée était noire puisqu’au lendemain de ThanksGiving, après des excès de dinde bien grasse (entre autres), il n’était pas rare que les employés au foie surmené aient du mal à venir travailler. Une autre légende veut que cette journée doive son nom aux monstrueux embouteillages causés par tous ceux qui se ruaient afin de faire leurs achats de Noël.
Enfin, une dernière version prétend que cette journée permettant aux commerçants de passer du rouge (débit) au noir (crédit), elle a donc été désignée pour la postérité par l’adjectif « black ».
Car même si certains, dans les années 70, ont tenté de la renommer « big friday», le qualificatif, quelque peu sinistre, est resté.
Depuis quelques années, le phénomène a traversé l’Atlantique et, le dernier vendredi de novembre, le peuple de France à l’instar de ses voisins occidentaux, se rue sur internet ou dans les centres commerciaux, fébrile à l’idée de faire l’affaire du siècle.
Les chaines de production sont en surchauffe, les besoins en emballages sont accrus, les transports aériens, maritimes, routiers sont démultipliés…

Pourtant, quelques semaines plus tard, 50 % de ces achats sont retournés…
Les pseudo-bonnes affaires ont enrichi leurs fabricants et la planète a payé un lourd tribut à ce consuérisme effréné.
Face à cette hérésie, les alternatives se multiplient afin de contrebalancer l’incitation à la consommation à outrance que représente le black friday et de réveiller les consciences.
Brut nous en expose 3 dans cette vidéo…
…mais il en existe d’autres.
Il ne tient qu’à nous !
Il ne tient qu’à nous !